C’est l’été ! Le temps rêvé pour des excursions à la campagne, des randonnées ou des baignades, ou tout simplement pour s’allonger dans l’herbe ou manger en terrasse. Malheureusement, c’est aussi la saison des piqûres : moustiques, guêpes, aoûtats… Faisons le point ensemble sur les piqûres, les risques, et les bons gestes à adopter !
Les piqûres de moustiques
La piqûre
Seules les moustiques femelles sont responsables des piqûres. Après l’accouplement, la femelle moustique se met en quête d’une proie sur laquelle elle pourra prélever du sang. Les démangeaisons sont dues à la salive que le moustique injecte dans le sang : les globules blancs vont réagir en sécrétant de l’histamine, signe que le système immunitaire est en alerte.
Que faire ?
Il est nécessaire de soulager la zone afin de limiter les démangeaisons et favoriser la disparition du bouton. Eviter de gratter, désinfecter, et utiliser des remèdes qui soulagent les démangeaisons, comme le bicarbonate de soude (en pâte avec de l’eau) et le vinaigre (de cidre, sur une compresse).
Les piqûres de guêpes
La piqûre
Dans la majorité des cas, les piqûres de guêpe, d’abeille, de bourdon ou de frelon provoquent une réaction locale. Les abeilles, guêpes, frelons et bourdons sont des hyménoptères qui piquent en plantant leur dard dans la peau et en injectant un venin. C’est seulement en cas de choc anaphylactique que les conséquences sont graves.
Que faire ?
Pour retirer le dard planté dans la peau, il vaut mieux éviter la pince à épiler qui pourrait presser le dard et injecter encore plus de venin dans l’organisme. Utiliser plutôt une carte de crédit ou le dos d’une lame de couteau et « racler » doucement la peau. Désinfecter à l’eau et au savon, puis appliquer une solution antiseptique. En cas de douleur intense, prendre un antidouleur par voie orale et utiliser si besoin une poche de glace. Si la piqûre est sur la main, retirer bagues et bijoux.
Les morsures d’aoûtats
La morsure
L’aoûtat appartient à la famille des acariens. Si l’adulte est inoffensif, la larve, elle, se nourrit des tissus situés sous la peau des mammifères. À peine visible à l’œil nu, elle nous inflige une morsure dont les démangeaisons (souvent situées dans les plis de la peau) peuvent durer une semaine.
Que faire ?
Dès l’apparition des démangeaisons, laver au savon et à l’eau, puis désinfecter soigneusement. Une crème apaisante ou antihistaminique peut être appliquée pour soulager. Eviter de trop gratter pour ne pas surinfecter.
Les morsures d’araignées
La morsure
En France, rares sont les morsures d’araignées à avoir des conséquences graves, et rares sont les araignées dangereuses. En général, leurs morsures ne causent qu’une légère réaction, comme un petit gonflement mineur, une inflammation ou une démangeaison.
Que faire ?
La morsure d’araignée est facile à reconnaître : on peut voir deux petits trous situés l’un à côté de l’autre, dans la peau. En cas de piqûres, laver et désinfecter la plaie, et mettre une poche de froid pour calmer la douleur. La morsure peut s’accompagner d’une rougeur, d’un gonflement et de démangeaisons.
Les morsures de tiques
La morsure
Ovale et plate, d’une taille de 1 à 8 mm, la tique est susceptible de transmettre différentes maladies, dont la maladie de Lyme. Elle se trouve dans les arbustes, buissons et herbes hautes : mieux vaut donc se couvrir le bas des jambes lorsqu’on part se balader en forêt.
Que faire ?
Plus la tique est retirée rapidement, plus le risque de contamination baisse. Une fois la tique ôtée (avec un tire-tique), la plaie doit être désinfectée et surveillée pendant 30 jours, pour identifier le plus rapidement possible des signes de maladie.
Les piqûres de taons
La piqûre
Les taons sont de grosses mouches dont les femelles se nourrissent de sang. La piqûre provoque une douleur vive et une boursouflure sur la peau, parfois accompagnée de démangeaisons, et rarement de réactions allergiques.
Que faire ?
Le premier réflexe à adopter est de refroidir la zone à l’aide d’une poche de glace et de désinfecter. Pour soulager les démangeaisons, l’application d’une crème anti-inflammatoire peut s’avérer nécessaire.