C’est l’été, et certains d’entre vous ont déjà préparé leur valise pour partir en vacances ! Les préparatifs de départ pour les professionnels peuvent être un peu particuliers, car il est important de s’assurer que tout est en ordre avant de quitter son lieu de travail.
Pour ceux qui n’ont pas l’occasion de partir très loin, nous vous proposons dans cet article un petit voyage Outre-Mer, en relation avec notre activité ! Comment se passe la désinsectisation et la dératisation à l’autre bout du monde, dans ces îles aux paysages paradisiaques ?
Pour la plupart des nuisibles rencontrés, et pour la réglementation de manière générale, les DOM-TOM présentent un contexte très similaire à celui de la métropole. Néanmoins, on remarque quelques particularités…
Les moustiques
La lutte contre les moustiques est d’une grande importance en raison des risques sanitaires associés à ces insectes, notamment la transmission de maladies telles que la dengue, le chikungunya et le Zika. L’utilisation de produits larvicides dans les zones où l’eau stagnante ne peut pas être éliminée est parfois nécessaire pour tuer les larves de moustiques. En cas de forte présence de moustiques adultes, des pulvérisations d’insecticides peuvent être effectuées dans les zones concernées. Ces interventions sont réalisées par des professionnels de la lutte antiparasitaire et réglementées pour assurer une utilisation sûre et efficace.
Les cafards
Les conditions climatiques des DOM TOM sont favorables au développement des cafards. Ils prospèrent dans les endroits chauds et humides, se reproduisant rapidement dans les environnements où ils trouvent de la nourriture, de l’eau et des abris.
Les méthodes de prévention et d’action ainsi que les produits utilisés sont tout à fait comparables à ceux que nous utilisons au quotidien.
Les chauves-souris
Tout comme en Métropole, les chauves-souris sont une espèce protégée dans les DOM TOM. Il est donc interdit de les exterminer, même lorsqu’elles envahissent un lieu d’habitation. Certaines espèces particulières, comme l’Artibé de Jamaïque, qui évolue dans les Caraïbes, sont plus fréquemment rencontrées sous ces latitudes (surtout en Martinique).
De nombreux professionnels de la dératisation vont ainsi proposer la mise en place de répulsifs comme des appareils à ultrasons. La prévention consiste à bloquer tout accès à la toiture et à boucher les fissures des murs.
Les termites
Les termites sont des insectes xylophages qui peuvent causer d’importants dommages aux structures en bois, y compris les maisons, les bâtiments et les infrastructures. Dans les Dom-Tom, avec un climat tropical humide, ce risque est d’autant plus marqué car le développement des termites est accentué par des conditions climatiques idéales : forte pluviométrie, humidité de l’air importante, et températures élevées.
Les moyens de prévention sur ces territoires sont l’utilisation de matériaux de construction résistants (naturellement ou par traitement), l’assainissement du terrain (retrait des débris, drainage, traitement…) et architecture adaptée.
Lorsqu’un traitement est nécessaire, l’intervention d’un professionnel est requise, avec différentes étapes de traitement en fonction du type de termites responsable des dégâts (termites de bois sec, souterrains…).
Et les guêpes ?
On pourrait penser que ces insectes tant redoutés sont plus présents dans ces contrées, mais cela n’est pas le cas. En effet, la saisonnalité joue un rôle majeur dans leur survenue plus agressive chez nous en fin d’été. Dans les îles, où les températures sont douces toute l’année, leur présence se « lisse » davantage tout au long de l’année.